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Economie algérienne

»  News   »  Publié le 25-02-2012  »  lu [ 1121 fois ] Retour aux résultats

Economie algérienne
L'économie algérienne consolide sa position financière externe en 2011 : Résultats prometteurs


L'économie algérienne a consolidé en 2011 sa position financière externe, soutenue par une forte accumulation de ses réserves de changes et une réduction de sa dette extérieure, selon des chiffres rendus publics jeudi à Alger par le gouverneur de la Banque d'Algérie, M. Mohamed Laksaci. Présentant le rapport semestriel sur les tendances monétaires et financières de l'Algérie, M. Laksaci a affirmé que l'accumulation importante des réserves de changes de l'Algérie estimées à 182,22 milliards (mds) de dollars et la baisse de sa dette extérieure à 4,40 mds de dollars consolident la position financière externe de l'Algérie. "La position financière externe est donc robuste et constitue l'ancrage à la stabilité financière externe de l'Algérie", a-t-il dit, soulignant que cette stabilité "émerge après le choc externe de l'année 2009" qu'a subi l'Algérie avec la crise financière internationale. M. Laksaci a relevé à ce propos qu'à l'instar des pays pétroliers, l'Algérie  disposait d'"une marge de manœuvre appréciable", grâce à son importante épargne budgétaire et à l'accroissement substantiel de ses réserves de changes, grâce  au niveau élevé des prix de pétrole. Avec un prix moyen annuel de 112,8 dollars/baril du Sahara Blend en 2011, l'Algérie a pu éviter les importants déficits budgétaires et comptes courants enregistrés notamment dans plusieurs pays du Moyen-Orient et d'Afrique non exportateurs de pétrole. A ce titre, M. Laksaci a souligné l'impact positif des prix du brut sur la balance des payements du pays, dont le solde global s'est chiffré à 19,91 mds de dollars, dont 10,93 mds de dollars enregistrés au second trimestre 2011. 

Même en baisse de volume (-4,89%), les exportations d'hydrocarbures ont généré en 2011 des recettes de 71,44 mds de dollars, en progression de 27,30% par rapport à 2010 où elles avaient atteint 56,12 mds de dollars. Le gouverneur a qualifié ce niveau de chiffres d'affaires à l'exportation "d'appréciable". L'évolution favorable des prix de pétrole s'est aussi traduite par des recettes de la fiscalité, atteignant plus de 3.070 mds de dinars. En parallèle, les exportations hors hydrocarbures restent faibles avec 1,22 md de dollars en 2011, alors que les importations de biens ont fortement  augmenté durant l'année écoulée à 44,19 mds de dollars (+13,6%). En 2011, l'excèdent de la balance courante extérieure est restée appréciable à 21,09 mds de dollars contre un surplus de seulement 12,15 mds de dollars en 2010. Selon M. Laksaci, "l'important" excèdent du compte courant extérieur  s'est conjugué avec une quasi-stabilisation du compte capital et des opérations  financières qui se sont chiffrées à un (1) milliard de dollars. "Ce déficit est dû à l'important remboursement de la dette extérieure au premier semestre 2011, ainsi qu'aux investissements de résidents à l'étranger", a expliqué M. Laksaci. Cela a permis de réduire significativement la dette extérieure à court terme, dont l'encours a baissé à 1,14 md de dollars à fin 2011 contre 1,77 md de dollars en 2010. Sur le plan des dépenses, le rapport fait ressortir une consommation différemment exécutée des crédits de payements prévus par la loi de finances complémentaire de 2011. A septembre 2011, les crédits de payement prévus pour le fonctionnement ont été dépensés à hauteur 63,7% et pour l'équipement à hauteur de 34,2%. Par ailleurs, le Trésor a enregistré en 2011 un solde global positif de 83 mds de DA, après deux années de déficit budgétaire. La situation positive du Trésor a permis d'alimenter le Fonds de régulation de recettes (FRR) de 247 mds de DA à septembre 2011. L'encours de ce Fonds  a atteint ainsi 5.116,7 mds de DA et s'est stabilisé au 4e trimestre 2011. Au plan monétaire, M. Laksaci a noté que 2011 a enregistré "une reprise soutenue de l'expansion monétaire" qui a été le résultat de la forte croissance des crédits à l'économie, la masse monétaire (M2) s'étant accrue de 19,47% en 2011 contre 13,8% en 2010. Face à cette situation, la Banque d'Algérie a continué en 2011 à résorber l'excès de liquidités par des opérations de reprise à sept jours et trois mois pour un montant de 1.100 milliards de DA.

 Le premier responsable de la Banque centrale relève que cette expansion monétaire n'est pas seulement le résultat de l'accumulation des avoirs extérieurs,  mais aussi celui de l'augmentation des crédits à l'économie qui jouent un rôle de plus en plus dynamique dans la croissance des liquidités monétaires. Selon M. Laksaci, l'encours des crédits à l'économie qui s'est chiffré à 3.726 mds de DA à fin 2011, dont 1.742,5 mds de DA accordés au secteur public et 1.983,5 au secteur privé, y compris les ménages, démontre la poursuite soutenue du financement de l'économie et situe l'Algérie dans le groupe de pays émergents à croissance rapide du crédit.M. Laksaci explique aussi que l'accélération de la hausse de la masse monétaire en 2011, couplée au niveau élevé des cours de produits agricoles importés, s'est traduite par une hausse de l'inflation des prix à l'intérieur. Le rythme de l'inflation qui s'est ralenti au premier semestre 2011 (3,49%), comparé à la même période de 2010, s'est ensuite remonté à 4,52% au  second trimestre. Par ailleurs, le gouverneur de la Banque d'Algérie, M. Mohamed Laksaci, a affirmé que le calcul du taux de change de la monnaie nationale, le dinar, "est transparent" et obéit aux normes retenues à cet effet par le Fonds monétaire international (FMI). Selon M. Laksaci, l'Algérie est classée par le FMI comme pays dont le taux de change est flottant. "Nous sommes, depuis 1996, dans un régime de flottement dirigé, nous ne sommes plus dans le régime du taux fixe", a-t-il dit lors de  la présentation du rapport du second semestre 2011 sur les ''tendances monétaires et financières'' de l'Algérie.M. Laksaci, qui est longuement revenu sur la gestion du taux de change du dinar pour lever les équivoques sur la polémique née sur la dévaluation du dinar, rapportée dernièrement par la presse, a souligné ''la transparence de ce calcul''. Patronat et experts financiers, cités par la presse, avaient affirmé que la Banque centrale avait recouru discrètement à une dévaluation de la monnaie nationale pour freiner les importations.

Laksaci dément la prétendue décote des placements algériens en 2009 dans les banques commerciales Des rendements meilleurs
Le gouverneur de la Banque d'Algérie, M. Mohamed Laksaci, a démenti jeudi à Alger les informations selon lesquelles les placements de l'Algérie en devises étrangères ont subi une importante décote en 2009, du fait de la crise financière internationale. Interrogé par l'APS sur cette éventuelle décote qui a poussé la Banque centrale algérienne à transférer ses placements mis dans des banques commerciales vers des banques centrales sous formes de titres souverains, M. Laksaci a répondu que ce transfert a été seulement ''motivé par des besoins de rendement''. M. Laksaci s'exprimait à l'issue de la présentation du rapport semestriel sur les tendances monétaires et financières de l'Algérie. Selon lui, les titres souverains étaient devenus plus rémunérateurs à partir du quatrième trimestre de 2007, citant en cela la Réserve fédérale américaine qui a relevé son taux rémunérateur à partir de 2008. Il explique également que ce transfert, dicté par ce besoin d'engranger des rendements meilleurs, a été opéré bien avant que les risques bancaires n'apparaissent sur les marchés financiers. "Ce n'est pas à cause des risques bancaires qu'on avait transféré ces placements puisqu'ils ne s'étaient pas (les risques bancaires, ndlr) encore matérialisés, mais plutôt à cause du rendement", a affirmé le gouverneur de la Banque d'Algérie. En plus, ''les placements dans les banques commerciales sont des placements à court terme ne dépassant pas les trois mois, qui de surcroît ne sont pas cotés sur le marché financier, à l'instar des titres souverains'', a dit en substance M. Laksaci.


Source : http://www.elmoudjahid.com/
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